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Le gris à 18 %
Quand vous voyez un objet, il est éclairé.
On distingue deux cas de figure :
- Lumière incidente : celle qui éclaire l'objet,
- Lumière réfléchie : lumière qui est renvoyée par l'objet.
Il faut avoir à l'esprit que l'appareil ne mesure que la lumière réfléchie sur un objet (paysages, personnes, fleurs,..) mais pas la lumière incidente.
- Un chat noir réfléchi peu de lumière : 5 à 10%,
- La neige réfléchie beaucoup de lumière: 60 à 80%,
Maintenant si vous mettez le chat noir sur la neige, c'est la catastrophe :
- Le chat noir devient gris (foncé),
- Et la neige devient grise aussi (plus ou moins claire).
Bon c'est sûr c'est pas évident de trouver un chat se promener dans la neige à -5° C. (il est plutôt couché, endormi, près du feu, dans votre maison )
Pour vraiment lutter contre ça il faut un posemètre qui peut coûter plusieurs centaines d'euro. Et on doit privilégier un objet de la scène pour faire sa mesure, dessus.
Donc oublions cela et en a t'on vraiment besoin ?
Les ingénieurs ont convenus que notre monde renvoi globalement en moyenne un gris dit : gris moyen, soit un gris à 18% en moyenne.
Le gris moyen
Devant une scène et ses multiples objets, l'APN s’oriente, dans son cahier des charges, pour une prise de vue à 18% de gris pour bien exposer sa photo soit 0 IL.
C'est le triangle d’exposition qui rentre en jeu. Si on bouge un paramètre l'un des deux autres peuvent/doivent bouger pour compenser (le diaph. pour premier paramètre par ex. alors soit les ISO ou la vitesse va bouger).
Et globalement ça marche, la photo est bien exposée, (pas co*s les ingénieurs).
Certains boîtiers vont encore plus loin, avant de déclencher ils se référent à leur base de données images (tout type de situation) et que ce soit en Programme (P), semi-automatique (A ou Av), ou semi-automatique (S ou Tv).
Même en Manuel (M), il parte de 0 IL vis à vis de ce gris 18 % réfléchi et de la base de données pour donner une bonne exposition.
La mesure matricielle (ou évaluative) mesure la zone dans sont ensemble en considérant qu'il a 5 zones en haut à gauche, une en haut à droite, une au centre, une en bas à gauche et une en bas à droite.
La mesure pondérée centrale s'accroche au centre de l'image est pondérée le reste de la scène (le diamètre de la mesure de la zone centrale peut avec certains appareils être réglé).
La mesure spot elle, nous invite à mesurer la lumière sur le collimateur actif de votre APN (choisie pour faire la mise au point).
C'est un réglage de lumière très pointu, où sur certain appareil on peut même régler le diamètre du point.
Le collimateur choisie prendra le gris neutre à 18 %, pour une image à 0 IL, les autres zones de la scène devront s'en sortir toutes seules. On voit bien que le choix du point est considérable car tout le reste de l'image en dépend.
Soit on prendra ce qui est le plus important à mettre en valeur dans la scène (par exemple une personne), soit ce que l'on trouve de plus moyen en gris (dans un paysage par exemple). Attention aux photo. loupées !
Pour l'exposition à la lumière on parle de gris moyen (réfléchi).
La balance des blancs WB et le gris neutre
Photographiez en RAW absolument et vous pouvez rester en WB automatique !
Ou pour commencer RAW + JPG.
Notez toutefois que pour la balance des blancs on utilise le terme gris neutre :
Ici on parle de référence colorimétrique. De couleurs en somme.
Si le gris neutre n'est plus vraiment neutre, cela veut dire qu'un paramètre d'éclairage intervient pour modifier les couleurs. Cette différence est due à une dominance d'une couleur qui influe sur la balance des blancs car votre scène sera différemment éclairée selon l'heure de la journée (heure bleue, heure dorée, soleil de midi,...), ou de l'éclairage ambiant (ombre, ciel bleu, nuageux, néon,...fluorescent, incandescent,..).
La correction peut se faire lors de la prise de vue en réglant la balance des blancs (WB) soit en développant le négatif numérique RAW avec un « dé-matriceur » RAW.
Car le RAW n'enregistre pas de balance des blancs (et on peut rester en automatique) contrairement au JPG qui effectue un post-traitement dans le boîtier selon le cahier des charges du fabriquant pour son modèle.
Et corrigé la balance des blancs d'une image JPG dans un logiciel tourne vite à la catastrophe !
En effet pour ouvrir une parenthèse sur le JPG ou JPEG ont doit savoir que :
- Le fichier JPG converti l'image reçue en RAW de son capteur,
- Il le compresse (perte de détail - gain de poids),
- Supprime beaucoup de données brutes du capteur (gain de poids),
- L'adapte au cahier des charges du fabriquant en créant un fichier JPG propre au modèle de la marque,
- Si aucune scène n'est programmée il prend son rendu standard,
- Si une scène est définie, il développe selon la scène retenue par le photographe débutant, à savoir par exemple :
- Une scène ombre où il dé-matrice son RAW selon son cahier des charges « Scène > Ombre » pour devenir un JPG Ombre,
- Une scène contre-jour où il dé-matrice son RAW selon son cahier des charges « Scène > Contre jour » pour devenir un JPG Contre jour,
- Une scène portrait où il dé-matrice son RAW selon son cahier des charges « Scène > Portrait » pour devenir un JPG Portrait,
- Une scène paysage où il dématrice son RAW selon son cahier des charges « Scène > Paysage » pour devenir un JPG Paysage,
- Etc...
On voit bien dans cet exemple que l'on fait son rot, pardon son RAW sans le savoir M. JOURDAIN ! Sur place et dans son boitier !
Alors RAW ou pas RAW, telle est la question ?
Alors avec tout ça, ne partez pas dans tous les sens !
Il faut connaître ses notions mais l'important c'est de prendre la bonne quantité de lumière car avec le RAW vous pourrez revenir sur du gris neutre.
Focalisez vous sur le diaph., le vitesse et les ISO. Sans oubliez de regardez le monde comme un photographe car sans une bonne composition et au bon moment c'est l'artiste qui s’exprime pas l'appareil. Et selon la discipline (portrait,...) adaptez vous !
Bon certes, il y a des cas où il faut employer une charte à 18 % puisque les appareils fonctionnent sur ce principe.
Et c'est bon de le savoir car des fois vos photos sont ratées et maintenant vous avez un premier élément de réponse (oui mais il reste les espaces colorimétriques à aborder ).
Dans quel cas peuvent t'elles être vraiment ratées ?
- Si vous prenez une œuvre d'art en couleur !
Et que vous voulez reproduire exactement les mêmes couleurs.
C'est le cas de la prise de vues de tableaux où l'artiste ne supporte pas que ses couleurs changes, passées en numérique, - Si vous trouvez sur une scène avec une très, trop grande plage dynamique.
- Si vous vous trouvez sur une scène où il y a trop de noir et de blanc (le chat noir sur la neige blanche par exemple.
- Si vous travaillez en studio pour reproduire les mêmes couleurs d'une marque par exemple.
- Enfin à l'extérieur si le thème demande une maîtrise parfaite des couleurs...
À par ça, cool !