But : reconnaissance d'une balade à la montage de Chamouse :
En allant, pour une reconnaissance de randonnée vers la montagne de Chamouse (Baronnies provençale), je me dirige n direction du col du Perty, entre St Auban sur l'Ouvèze et Orpierre.
Chamouse : est à son sommet, un vaste champ de prairie où mon Grand Père surveillé les troupeaux dés 1910.
Pas de but précis pour la photo mais plutôt pour la rando.
Après avoir visité Somecure (berceau de notre famille paternelle depuis 1530) et la source de l'Ouvèze direction Laborel où mon grand père est né en 1902. Puis je décide en voiture de retourner vers le col du Perty et de me rendre le plus loin possible sur la route forestière de Chamouse. Un peu de marche et je sors sur une clairière. Le soleil va se coucher, je vais assister à la scène. Puis la femme, qui m’accompagnai s'assoie devant, dans la prairie.
Alors me vient une idée ! Je sort l'appareil du sac et je veux faire des photos, je ne sais pas réellement pourquoi et je commence à m'amuser dans le viseur. L'objectif sera réglé sur 70 mm (focale un peu passe partout pour du paysage classique de montagne). Je cherche un peu tout les cadrages possibles mais la femme et le soleil couchant dans ces montagnes m'attire.
Scène dans le viseur :
Après avoir baladé les différentes scènes dans le viseur, ce qui m'attire le plus c'est ce cadrage :
Bon il y a du contre jour qu'il faudra régler. Le soleil ébloui encore !
Mes yeux (à 25 IL pour 500 Mpx) ne se sont pas encore adaptés.
La scène me dit : ne réfléchi pas, c'est pas pour toi !
J'écoute et je shoot en JPG, semi automatique priorité à l'ouverture A, f8 en sRGB et 200 ISO fixe. (Je choisie toujours mes ISO(/ASA) selon l'endroit où je me trouve.
Bon c'est pas génial.
Je suis en contre jour, donc je passe en RAW pour un post-traitement futur.
Puis Adobe RGB 98 et pas plus, et je compose la scène en regardant et en réfléchissant plus :
Pas besoin d'hyperfocale, pas de filtre dégradés linéaires dans le sac, pas de trépied non plus,... on va faire sans.
Je met le bouton de l'objectif sur VR (réduction du bougé) car je sens que l'appareil va se faire « avoir » en sous exposant, puisque j'ai bloqué les ISO sur 200 et le diaphragme sur f8 et c'est bien sûr que c'est la vitesse qui va tomber.
Composition de la scène dans le viseur :
Je travail encore ma composition et je vérifie : mes lignes et mes points à privilégier.
Mon cadrage et ma composition me paraissent correcte et répondent à mes attentes.
Je passe toutes le notions en revues, de la composition, dans ma tête :
La règle des tiers.
Puis je réfléchi encore :
Le nombre d'or.
Composition du triangle :
Composition avec la spirale d'or :
Bon le cadrage semble correct même s'il n'est pas parfait. Mais l’ensemble est là.
Je passe alors à la mesure de la lumière.
Les différentes façons de mesurer la lumière dans un scène à contre jour soleil couchant :
(Montagne de Chamouse (Drôme) Juin 2014 après 21h00).
Nous allons voir comment, au même endroit, appréhender une scène et ce que l'on veut privilégier dans cette scène : ici le couché de soleil ET la femme. Toutes les images sont « cliquables » pour être agrandie en 1000 px / 655 px.
On part comme principe de base que toutes les images se feront :
- À contre jour,
- Au coucher de soleil,
- En RAW (format brut du capteur),
- Dans l'espace colorimétrique Adobe RVB 1998,
- À la priorité à l'ouverture (A ou Av) donc en semi-automatique,
- À f8 pour toute et pour un objectif 70-2000 mm f2.8 fermant jusqu’à f22,
- f8 et f11 ayant le meilleur piqué pour cette plage de diaphragme (f2.8 à f22),
- Réglées à 200 ISO, donc en manuel,
- Sans de correction d'exposition (0 IL ),
- Sans aucune autre compensation (pied, scène programmée, filtres dégradés,...),
- Et qu'il faut vite réagir, le coucher de soleil ne restera pas longtemps avant de partir à l'horizon.
Le post-traiment ce fera, pour l'exercice, avec le logiciel de dématriçage Nikon NX Studio 1.1.0 gratuit et fourni par Nikon pour tous ses APN et ses fichiers .NEF. Il est téléchargeable en ligne gratuitement.
Première photo : vite fait !
Clic-clac c'est dans la boîte.
Le rectangle rouge est le point AF (l'auto-focus - la mise au point centrale).
Comprendre le pictogramme à droite :
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Bilan de la première photo. :
- Raté,
- Le soleil est correctement exposé et les montagnes au loin aussi, mais l'image est trop sombre.
On voit d’ailleurs que l’histogramme est bien décalé sur la gauche (sous-exposition), - La femme est sous-exposée puisque le contre jour est très important (beaucoup de lumière),
L'appareil croit qu'il a affaire à une scène très lumineuse et il sous-expose pour compenser. - La mesure matricielle n'a pas suffit (n'y le recours à la base de données de photos dans la mémoire de l'APN)
Deuxième photo : on s'adapte :
- On change la place du collimateur AF : le sujet c'est la femme aussi, mais pas que...,
- On reste en mesure matricielle ,
- On ne change rien d'autre.
Que remarque t'on ?
- La vitesse tombe à 1/125 pour f8 et 200 ISO donc toujours 0 IL puisque on ne passe pas par le bouton ( mais on fait rentrer deux fois plus de lumière),
- L’histogramme est moins écrêté dans les sombres,
- On passe de 12,4 à 12,6 Mo (plus d'informations),
- On distingue mieux les parties sous exposées qu'avant et avec plus de détails.
Mais ce n'est pas encore satisfaisant.
On change de mode de mesure pour passer en pondérée centrale :
Que ce passe t'il ?
- Nous sommes en pondérée centrale : ,
- C'est pire, le pire du pire...
- La mesure de la lumière ce fait au centre (comme pour les anciens argentiques) et ne tient pas compte du collimateur au rectangle rouge,
- On repasse en 1/250 0 IL f8 200 ISO,
- L'histogramme écrête complétement les noirs en allant vers la gauche (sous exposition),
- L'appareil ne tient pas compte du contre jour, ni de la femme, ni du soleil !,
- En fait il effectue une mesure au centre sur un rond de 12 mm (réglable...),
Restons en pondérée centrale avec un changement majeur (AE-L) :
On cadre (vise) une zone pertinente de la scène avec sur un rond de 12 mm (réglable...) de centre et on appuie sur le bouton AE-L (Aperture Exposure-Lock - Blocage de l'exposition à l'ouverture). La mesure de la lumière se fait sur une « zone stratégique » de l'image et est mémorisée et on recadre pour composer la photo.
Bouton situé au dos de l'appareil sur un APN Nikon (peut être remplacer par un bouton * sur les autres APN (exemple Canon - voir votre documentation). |
Et là les détails explosent !!!
- Aucune autre modification,
- Mesure pondérée centrale sur la droite de la falaise et je bloque par appui sur le bouton AE-L,
- Puis je recadre pour composer tout en tenant le bouton AE-L,
- Je déclenche,
- L'histogramme glisse sur la droite, il n'y a plu de sous exposition,
- La femme est bien exposée mais le soleil est trop exposé,
- On est en A ou Av pour cette fois ci 1/30s toujours f8 et 200 ISO et toujours à 0 IL (il rentre 8 fois plus de lumière que la première photo qui était à 1/250),
- On a toujours conservé f8 de diaphragme pour le piqué,
- Le VR (réduction du bougé) est actif et sur cet objectif il me permet de descendre de 3 stops (-3 IL ou 3 vitesses ici). Je m'explique : la focale est sur 70mm, je ne dois pas théoriquement descendre en dessous de 1/125s ou plus exactement 1/70s, mais le VRII me donne -3 stops de vitesses acceptables.
Donc : pour une image net sans VR à 70 mm c'est 1/125 pour du 12 Mpx.
Je peux passer de 1/125s de bon pour 1/60s -> 1/30s -> 1/15s en théorie.
Attention pour du 12 Mpx sur D700 (2009) ça passe mais avec le Nikon D810 à 36 Mpx, c'est très risqué.
Le capteur est beaucoup plus sensible au bougé et il faut « obturer » plus vite. Il a une résolution 3 fois plus grande toujours sur du 24x36 ! Et au moindre petit bougé on perd du piqué et c'est raté ! - Donc à 1/30s pour 70mm à f8 200 ISO c'est net ! Le piqué en plus !
- Aucun autre réglage n'est été effectué,
- L'histogramme écrête un peu trop sur la droite (sur exposition) et on perd ce que l'on avez gagné en mesure matricielle pour les hautes lumières. On brûle les hautes lumières.
- Mais c'est du RAW et on sait, par expérience, que l'on pourra faire glisser les hautes lumières jusqu'à -3 IL (vers la gauche) sans perdre les détails en hautes lumière, car ce n'est pas réellement « cramé ».
- Par contre cela ne me va toujours pas et le soleil se couche : vite, plus vite.
Passons en mesure Spot :
La mesure spot s'effectue sur une toute petite zone (bien plus petite que la pondérée centrale) et mesure exactement là où on place le collimateur (au centre ici des 9 points).
- Je mesure au centre du collimateur (rectangle rouge) ma lumière,
- Je décide de mesurer cette colline qui est une moyenne (de gris pour l'appareil) de l'exposition de l'image, qui ne privilégie : ni le soleil ni la femme,
- Je monte à 1/50s par rapport à 1/30s auparavant,
- f8 + VR = toujours du piqué pour le futur (tirage papier éventuellement en A2 sans problème),
- Toujours 0 IL,
- L'histogramme se répartie mieux sur la gauche, il est aussi mieux étalé (plus de contraste),
- Je suis à 13,3 Mo (plus de détails à enregistrer),
- Mais peut encore mieux faire : je soleil est encore trop sur exposé.
Changer le point SPOT pour l'herbe :
Je me décale pour cette fois mesurer en spot sur l'arbuste (rectangle rouge : collimateur central).
Mon but étant de reprendre des détails dans l'herbe un peu sous exposée et donc de baisser les sombres et de faire baisser les bleus à gauche.
- Je passe à 1/40 et pas 1/50 (normal puisque je pointe sur une zone plus sombre) à toujours 0 IL,
- L'histogramme me plaît d'avantage
- Pour les hautes lumières je sais que l’histogramme « exagère » toujours et en post-production je le recalerai vers la gauche,
- Cela me donnera plus de dynamique et du contraste,
- J'ai aussi de la place pour travailler le soleil en glissant les courbes vers les noirs.
- Mon herbe est plus diffuse et moins concentrée, le soleil est enfin mieux exposé,
- Pour la femme, du point de vu de l'exposition, rien a changé. Elle « bidouille » toujours son APN et elle semble toujours contrariée par ce coucher de soleil .
- Le soleil n'est pas plus brulé, je vais régler son compte dans Camera Raw avec un filtre radial en baissant de l'exposition sur lui seul par un calque de réglage.
- Je suis content, je rentre...
Vous pouvez vous arrêter là...ou continuer si vous êtes vraiment curieux. La prise de vue est terminée.
Post-traitement de l'image RAW bien prise sur place :
Ouverture dans Adobe® Bridge CC © de Camera Raw © version 14.0.1. :
J'ai auparavant choisi dans les paramètres de Camera Raw un workflow (flux de travail) pour l'espace colorimétrique ProPhoto RGB, résolution 254 ppp (point par pouce donc 100px/cm) et profondeur 8 bits/couche. On verra plus tard...
C'est pas encore terrible, terrible...
Bon, on attaque comme à l'époque du tirage (agrandisseur) où j'étais en lumière rouge.
Voici donc mon « négatif numérique » RAW/NEF de Nikon.
L'histogramme est plutôt sympa : étendu et pas trop de brulés (hautes lumières).
Je refroidi la température de couleur car c'est très chaud (normal : coucher de soleil). Je met 3800 K au lieu de 4050.
Directement dans la moulure avec le mode Auto :
Je ne suis pas décidé à me prendre la tête pour cette photo, somme toute assez banale.
Je clique direct sur Auto. et Camera Raw fait plutôt bien le job.
Plus d'écrêtage et j'ai perdu -1 IL ( -1 diaph) mais mes tons clairs ont baissés et mes tons foncés ont montés. Les blancs et les noirs aussi. Vibrance et saturation ont fait le job, je ne regarde pas plus.
Je vais un peu corrigé le voile pour dissiper la pollution atmosphérique.
Un mode de rendu, le profil Paysage :
Bon j’accélère: je choisi le profil Paysage de base. Ça pique encore plus !
Un peu plus de tonalité, la courbe en S :
J'ouvre l’onglet Courbe : je passe en manuel.
Je vais mettre une courbe en forme de S en prenant la main, mais je reste sur du « assez classique » sans trop monter les tons moyens puisque je ne l'imprimerai pas. (Sur papier on augmenterai les tons moyens pour compenser le fait que sur un écran on est en rétro-éclairé).
Passage en retouche locale vite fait, bien fait :
Je travail sur deux calques :
- Un calque linéaire ou je baisse localement l'exposition...de façon linéaire. Je règle en progression et orientation.
Le but étant de déboucher du ciel due aux brulés du coucher de soleil...
À l'époque de l'argentique on faisant des calques en carton et des mouvements de doigts, là c'est pareil mais avec la souris ! - Un calque radial (que vous voyez ci dessus). J'y enlève - 1/3 d'IL et je contrôle la progression du contour du masque (bord au centre) sur du tout « doux ». Comme cela je lutte encore un peu plus contre l'intensité de la lumière du soleil.
L'histogramme part un peu sur la gauche localement, écrête moins dans les jaunes et les rouges en hautes lumières.
Vous pouvez vous arrêter là...ou continuer si vous êtes vraiment très curieux . Le post-traitement c'est fini, on quitte la salle de l’agrandisseur en argentique.
Adobe Photoshop CC pour les... crétins de photographes :
Optimisation et exportation pour le Web :
Camera Raw est développé par Thomas Knoll (qui à créé Photoshop 1.0 puis les versions suivantes) qui est un add-on/plug-in (greffon) de Photoshop et de Lightroom (module développement).
Comme je connais plutôt bien Photoshop et que je n'aime pas trop Lightroom (désolé, je me soigne ).
Et que Photoshop et Bridge (de vrai outils pro. pour la chaîne graphique à l'offset) faisaient très bien le job avant l'arrivé de Lightroom pour les photographes, je démarre le fichier RAW/NEF dans Photoshop en calque dynamique (on ne sait jamais - passons directement en non destructif).
Mon workflow (flux de travail) je le rappelle est : Prophoto RGB, Profondeur 8bits/couche et Résolution : 254ppp, le pied quoi). Le 8 bits me permet de travailler sur tous les filtres de Photoshop, 254 ppp est une habitude d'imprimeur (100px dans 1 cm [c'est suffisant pour l’œil] et on calcul vite la taille du papier, 4256 px = 42,5 cm ) et Prophoto pour profil colorimétrique : oui pourquoi sans priver !
Alors pourquoi Prophoto ?
Dans l'espace colorimétrique on voit que Prophoto gagne (sur les autres profils ICC) en vert, en bleu, en cyan, en vivid magenta, en rouge et même en jaune. Donc de tout pour le soleil, le ciel et la végétation.
Ma retouche avec Adobe RGB ne me permet pas de créer plus de vert ou de jaune. Et Photoshop et son travail (Moteur de rendu ACE, filtres,... peut me faire sortir de l'espace Adobe RGB 1998 pour créer des pixels vers Prophoto.
Je lance Photoshop à partir de Camera Raw avec : « Ouvrir en tant qu'objet dynamique » (très intêressant ).
Je duplique immédiatement le calque comme tout les grands pervers-geeks de Photoshop et je recrée un nouveau calque, de nouveau. Soit 3 calques identiques (1 pour l'original, 1 pour le travail et 1 que je passe en mode de fusion incrustation).
Le calque de dessus sera donc en mode de fusion « Incrustation » sur celui de dessous et je lui applique un « Filtre Passe-haut... » mais pas trop de rayon quand même.
Bon on se calme,.. on exagère pas sur ce filtre mais les pixels générés par le Passe-haut en incrustation sur le calque juste en dessous font EXPLOSER les détails. Et le piqué fait comme une bombe H !!! On a un filtre dynamique Passe-haut, si c'est trop fort on peut jouer sur l'opacité du calque, sachant qu'ici qu'on ne travail que sur du non destructif et que l'on peut revenir en arrière quand on veut. Comme pour le développement RAW. Bon s'arrête là, pour Photoshop !
Ou presque...
On court vers Exporter... pour le Web :
- On redimensionne l'image : à 96 dpi (écran standard) pour 1000 px x 665 px (36x24) pour un extrapolation bicubique réduction pour des pixels carrés.
- Bien sûr on prend du JPG, (et surtout pas du PNG-24),
- 1 On jette un œil en permanence sur la taille et la vitesse de téléchargement (ici on a 241,3 Ko pour 2s et pour du vieux ADSL, on est bien en dessous de 500 Ko demandé pour le forum ),
- 2 Pour la qualité on prend du JPEG 80% (qualité supérieure),
- 3 On incorpore le profil couleur (beh oui tant qu'à faire,
- 4 En aperçu : on met « Utiliser le profil du document »,
- J'ai coché aussi « Progressif » qui permettra aux connexions lentes de lire l'image directement en se dé-floutant (dé-matriçant, dé-pixellisant) progressivement.
- J'ai mis au passage l’aperçu 2 vignettes (à gauche l'original en .NEF pour 1,9 Mo, à droite l'optimisée JPEG qualité 80) pour vérifier que je ne perd pas trop en qualité d'export,
- Pas de Metadonnées (c'est mon choix ici),
- Enregistrer... et je choisi un nom de type nommage pour le Web multiplateforme (Casse Camel ou utilisation des - ou des _ et pas d'accentuation de caractère ou d'espace (qui serait remplacé par %20).
Exemple : BonjourCeciEstUn_fichier-pour-developper.jpg (pas d'accent, pas d'espace, Casse Chameau, utilisation de - (tiret ou moins) et _ (underscore ou souligné), longueur 255 caractères maximum). - Enfin Photoshop génére à partir d'un fichier RAW un fichier JPG lisible par de nombreuses applications (Navigateur Web, Explorateur de fichiers, gallerie,...).
Image pour le Web :
L'image ici crée est un format standard (ISO/CEI 10918-1 UIT-T Recommendation T.81) respectant scrupuleusement les normes du Web édictés par le World Wide Web Consortium (W3C).
Conclusion :
Bon, c'est pas la photo du siècle mais vous avez pu appréhender un workflow complet, de la prise de vue jusqu'à la mise en ligne d'une image pour le Web. Sachant que pour cette image, on ne sera pas :
- Quand elle sera vu (UTC +8,...),
- Ni où (Rwanda, Australie,...),
- Ni par qui (Caucasien, Mineur,...),
- Ni avec quoi comme matériel (Marque, Navigateurs, OS, écrans, définition,...),
- Ni à quelle vitesse (ADSL, Fibre, Modem 56k...).
Mais dans tout les cas, elle pourra être lue même pour les non-voyants avec des navigateurs vocaux mais ça c'est pour une autre fois car je ne vous ai pas tout dit....
Attention : elle n'a pas été retouchée par Photoshop et n'a subit aucun traitement local dans ce logiciel.
On pourrait en effet travailler encore plus cette image en jouant sur de meilleurs calques radiaux dans Camera Raw et/ou d'autres retouches locales dans Photoshop, pour éventuellement enlever le flaire, les aberrations chromatiques... voir refaire des retouches sur le soleil et la montagne. Mais ça c'est pour peut être bien plus tard...et hors sujet.