Les thèmes et ateliersSe tenir informé des sujets des thèmes et des ateliers.

Petit tour rapide sur les Modes d’exposition : P, A, S, M,

Mode Scènes :

Que cela soit clair : je ne veux pas que vous me parliez des modes scènes !!! JAMAIS.

On s'est « barrés » du Photo Club pour ça !
Scène de type ombre, contre-jour, sport, paysage, nuit, etc... on est pas au photo club où on ne comprend même pas pourquoi il y a tant de boutons sur son APN et ce n'est pas une poussée d’acnés qu'il nous fait.
S'il y a tant de boutons sur votre APN, c'est pas pour faire beau.
Ils sont tous utiles à par les modes Auto. pour les fainéants. (ou les gens très/trop pressés).

J'en profite pour vous dire que je ne veux pas que vous me parliez des ISO Auto. !!! JAMAIS.

J'en profite pour vous dire que je ne veux pas que vous me parliez du JPEG. !!! JAMAIS (du moins quelques fois et encore mais pour certaines disciplines, photojournalisme,...).
Le JPG c'est « has been » et obsolète !

L'art c'est la technique : sans technique pas d'art !

Petit piqure de rappel de la bande des quatre :

ART :
Étymologie et évolution du sens :
Le mot français « art » dérive du latin ars, artis qui signifie « habileté, métier, connaissance technique ».

TECHNIQUE :
Étymologie et évolution du sens :
Du latin technicus, issu du grec ancien τεχνικός, tekhnikos (« relatif à un art, à une technique ; industrieux ; habile ») dérivé de τέχνη...

D'ailleurs Michel Ange (Michelangelo Buonarroti) s'en est bien passé de technique, car Domenico di Tommaso Curradi di Doffo Bigordi n'a jamais existé et surtout n'a jamais était son maître, c'est une histoire (clin oeil).
Aquarelle, gouache, huile : pas de technique...
La Joconde (Mona Lisa) et sa technique du sfumato (superposition de couches qui comme des effets vaporeux), ça n'existe pas non plus au Photo Club de Nyons.

Pour le président du photo club de Nyons dans l'art il n'y a pas technique, la preuve, il suffit de le dire et surtout de ne pas lire :

Le sfumato est une technique picturale qui donne au sujet des contours imprécis au moyen de glacis d'une texture lisse et transparente. « Il consiste en une manière de peindre extrêmement moelleuse, qui laisse une certaine incertitude sur la terminaison du contour et sur les détails des formes quand on regarde l'ouvrage de près, mais qui n'occasionne aucune indécision, quand on se place à une juste distance (EM 1791) ». Le sfumato, en italien « enfumé » (Béguin), s'oppose à la vigueur et à l'accentuation du trait qu'on appelle, dans la peinture classique, « sentiment ».

Léonard de Vinci a théorisé l'usage du sfumato, il a peint la Joconde avec cette technique, lié à ses recherches sur la vision et l'optique, ainsi que ses expérimentations avec la camera obscura.

« Veille à ce que tes ombres et lumières se fondent sans traits ni lignes, comme une fumée. » Combiné avec le clair-obscur, il simule la distance et le volume, également dépourvu de contour exact, puisque changeant d'un œil à l'autre et avec chaque mouvement.
Le sfumato de Léonard de Vinci a longtemps été un sujet d'études esthétiques plus que d'analyses techniques. Il n'a fait l'objet de vérifications expérimentales, pratiques, qu'à la fin du XXe siècle (Franck 1993). Le travail de copie critique a beaucoup fait avancer la connaissance de la technique picturale de Léonard de Vinci en réorientant la recherche vers l'étude du geste artistique et celle des procédures de création traditionnelles en vigueur dans les ateliers de la Renaissance. Source Wikipédia.

Pala degli innocenti ghirlandaio autoritratto dettaglio

Cet homme, vous le voyez : Domenico di Tommaso Curradi di Doffo Bigordi, il n'a jamais existé c'est une histoire de complot, on vous ment ! clin oeil

Bon revenons à des choses plus sérieuses, l'art et la technique c'est comme bonnet blanc et blanc bonnet.
Et tout le monde sait que sans technique on peut peindre la Joconde ! On l'a tous entendus à l'assemblée générale du Photo Club de Nyons et on s'est cassé pour ça ! Point barre.


Mode P

C'est le mode automatique dit Programme P. Il est parfait pour la mesure matricielle.
Si la lumière manque, il ouvrira le diaph. ou sortira le flash si Low (Lo : bas est affiché).
Si la lumière monte il jouera avec le vitesse pour éviter le bougé.
Dans les scène normales il bouge vitesse et diaphragme et si vous êtes en ISO auto il décide de n'importe quoi et vous ne maîtrisez plus rien : monté du bruit, profondeur de champ ou bougé sont les sauces de la marmite P.

Ce mode peut convenir au débutant.e pour tenter d'obtenir une prise de vue sécurisée et lui donner le temps de mieux connaître son APN ou en cas de prise de vue instantanée : appareil sortie du sac et déclenchement dans la seconde qui suit.

Dans ce mode un peut faire un décalage qui se symbolisera par P* cette * nous indique que nous avons décidez de décaler la mesure.
ATTENTION : si la lumière est trop basse rien ne se passe mais si elle monte il gardera le même mesure. Pour supprimer * il faut agir de façon inverse pour voir P* disparaitre pour redevenir simplement P.
Le décalage s’efface à extinction de l'APN.

Je profite de cette occasion pour vous parler des boutons magiques (référez vous au guide de votre APN).

Sur Nikon il existe des points verts :

 Boutons magiques

Après avoir réglé votre APN sur un spot, vous ne savez vraiment plus où vous en êtes : Mesure spot, correction d'exposition,...
L'appui simultané des boutons Qual et +/- remet les paramètres usines seulement sur le mode prise de vues.
Vous pouvez mettre l'APN dans le sac et partir sur un autre spot sachant que vous pourrez repartir de zéro. Ah Nikon !!!

 

Mode A :

Ou Av (pour Aperture [value] - ouverture)

Mode semi automatique, (il faut se mettre en ISO manuel) vous permet d'avoir la maîtrise du couple ouverture/vitesse en ayant la main sur l'ouverture.
Ce mode convient bien pour maîtriser la netteté ou la profondeur de champ.

Plus le diaphragme est fermé plus la profondeur de champ augmente.

L'inconvénient et que si on ferme trop (dès f/16) les optiques et leurs lamelles particulièrement, crées de la diffraction. La diffraction dégrade la netteté par une perte de contraste des fins détails (vous perdez le piqué nous le verrons bientôt). En RAW c'est plus net de base et en post traitement on peut améliorer la perte mais que si la Mise au point est correct !

Inversement trop ouvrir il rend une image molle. En portrait ouvrir rend les photos douces et peut être un choix voulu.
Mais dès que l'on ferme un peu : f/4 f/5,6 le contraste monte en vigueur.

C'est le mode optimal du paysage, de la macro ou du portrait.

Petit détour sur la profondeur de champ :

On n'est net que sur le point AF (le collimateur actif).
L’œil ne peux voir que sur deux détails séparés de ± 0,1 mm de 35 cm.

Exemple :
Ma MaP (mise au point) à 1 m collimateur actif calé et bloqué, la profondeur de champ peut être de 95 cm à 1,10 m par exemple (car dépend d'autres paramètres pas d'actualité ici).
À 0,95 m, on n'est pas aussi net qu'à 1 mètre, mais l’œil à partir de 36 cm pour un A4 ne verra pas de floue entre 0,95 m et 1 mètre. Il n'en est pas capable. La diagonale d'un A4 (21 x 29,7 cm est de 36,37 cm).

Sur un tirage A3 on verra floue si on est à 36 cm (A3 = 42 x 29,7 donc de diagonal 51,44 cm).
Il faudra se reculer et se mettre à 52 cm du cadre de la photo accroché au mur !

Mode S :

Ou Tv [Time value], S pour Speed (vitesse)

Ici on a la main sur la vitesse et cela peut être intéressant pour les prises de vues sportive ou de sujet mobile.
C'est aussi utilisé pour éviter le bougé du photographe.
Car descendre en dessous de 1/60s le risque de bougé est bien là (et dès 50mm et en dessus (ex. 200mm ou en dessous ex. 35 mm).
Si on utilise un focale longue il est nécessaire de fixer la vitesse grosso modo à la valeur de la focale.
Exemple : pour un téléobjectif de 200 mm il est préférable de ne pas descendre en dessous de 1/200 soit 1/250 s pour s’assurer d'un image nette.

Si vous voulez allez plus loin c'est S = 1/ (focale x multiplicateur du capteur).

Soit pour une focale non stabilisée de 200 mm:
Pour un Nikon ASP-C, S = 1/200mm x 1,5 = 1/333s ou chez un ASP-C Canon S = 1/200mm x 1,6 = 1/320s
Sur un 24 x 36 : S = 1/focale soit 1/200s

Donc Full Frame 24 x26 on peut prendre à 1/200s ou 1/250s
Sur ASP-C on choisira plutôt 1/320s ou 1/500s et sur Nikon ASP-C 1/420s ou 1/500s

On ne parlera pas ici des stabilisateurs (OS, IS, VR, VC,...) d'optique qui permettent de descendre de 1 à 3 vitesses (ou stop ou IL ou arrêt, c'est pareil).

Comme pour le mode A (Av) ici la vitesse choisie fera varier le diaphragme pour un bonne exposition.

Mode M

M pour manuel, vous maîtriser tout ou presque...
Vous réglez vitesse et le diaphragme pour vous mettre sur 0. Dans les + ont sur-expose, dans les - ont sous-expose.
Les valeurs sont bloquées, il faut les régler en permanence et au moindre changement de la scène (vitesse ou lumière) ou pas.

Attention à votre correcteur d’exposition
( ± x IL) : il joue sur le 0 du bargraph d'exposition manuel.
Si vous avez mis + 2 IL votre 0 du bargraph est à  + 2IL.
Il est donc important de mettre son correcteur d'exposition à 0 IL ou alors de décider pour ne pas constamment allez chercher son bargraph à droite sur + 1 IL.

Bouton correction d'exposition et mode M

Attention au mode ISO AUTO car en Mode M vous serez en mode semi-automatique, un comble quoi.
Car si vous avez fixé une vitesse et un diaphragme c'est ISO auto qui fera la correction d’exposition.

 

Histogramme :

Ne vous fiez pas à votre photo. surtout si vous prenez en RAW. Car l'image de visualisation de votre APN est une interprétation du négatif numérique RAW (qui n'est pas une image) en JPG.
Ne vous fiez pas à l'histogramme, les fabricants ont toujours tendances à « vous faire peur ».
Votre APN affichera des brûlés qui ne le seront pas, des hautes lumières qui n'en seront pas, car ils ne veulent pas se « mouiller » et vous incite à prendre des images plutôt sous exposées pour ne pas les rater.
MAIS regardez les hautes lumières et l’histogramme car ils vous indiquent des tendances !
Si vous voyez des noirs absents alors que la scène en comporte ou que l'histogramme se tasse trop à droite alors qu'il y a du contraste, c'est que vous vous êtes trompé et il faut corrigé.
Et surtout en mesure spot.

Il n'y a pas d’histogramme idéal.

Tout dépend de la scène.
Si vous prenez un détail d'une pierre d'un mur vous aurez un histogramme sans contraste avec un pic dans les tons moyens et c'est normal.

Détail d'une pierre à Somecure

Détail d'une pierre d'un mur à Somecure, source de l'Ouvèze. Berceau des EYSSÉ en haute Provence - France (l'an de grâce 1565).

Bouche d'incendie New York city

Autre exemple d'histogramme :
Bouche d'incendie à Nyons New York.
L'histogramme représente parfaitement la scène (cette scène n'est pas contrastée et ne comporte pas de tons clairs), je suis d'accord. Ma mesure spot est BONNE.
On est en présence d'un fort ton moyen, le mur (Pic principal de l'histogramme) et d'un second pic dans les tons foncés (la bouche).

Continuons :

Analyser avec vôtre œil la scène, l'histogramme sera là pour vous conforter et pas pour vous réconforter.
Regardez, observez ce que vous voulez mettre en valeur.
Posez vous des questions sur ce qui est le plus important. Si votre sujet principal est dans l'ombre : exposez à droite.
Car il sera impossible au post-traitement d’éclaircir les ombres sans trop monter l'exposition générale de la scèneet de sur-exposer l'ensemble puis de faire monter le bruit numérique par amplification.

histogramme

Cet histogramme représente sans doute un Paysage. Il a un bon contraste vu l’étalement des tons (ombres, tons foncés, tons moyens, tons clairs et hautes lumières).

Deux « montagnes ou pics apparaissent », une dans les hombres, une dans les hautes lumières et il n'a pas des noirs profonds ou des blancs brulés.
La plage dynamique de la scène ne dépasse pas celle du capteur !

Histogramme et exposition à droite :

expostion pas assez a droite

On voit d'ailleurs qu'il n'y a pas d’écrêtages dans les hautes lumière (le triangle en haut à droite est noir).

expostion a droite

Les blancs paraissent brûlées (le triangle d'alerte d’écrêtage est blanc).

Et bien en fait non ! Le constructeur décide de vous tromper, il préfère volontairement vous faire peur car il part du principe que vous n'avez pas assez de connaissances pour effectuer un bon post-traitement.
Il vous dit : vous êtes brulés et 99 % des photographes le croient.
Comme « Il est plus facile de désintégrer un atome que de vaincre un préjugé » on en reste là.
Mais sur le site Luminous Landscape des chercheurs sont allés plus loin, Michael Reichman et Thomas Knoll ont les premier compris qu'en numérique la capture de la lumière est différentes de l’œil humain.

Exposer à droite permet de capter plus de photons, donc plus d'informations et en RAW on peut dépasser les limites des histogrammes des APN conçus pour afficher du JPG.
De plus le RAW est plus net que le JPG qui subit une compression dès la capture.
Mais se n'est pas tout : sous-exposer et compenser en post traitement fait monté le bruit et fait perdre des détails à 100 %. Ce n'est trop difficile à comprendre, il nous manque des photos que nous ne pourront jamais retrouver car il n'existe pas dans les photosites (puits de lumière) !
Les nouveaux algorithme des processus de Camera Raw deviennent spectaculaire, sur certains la touche auto suffit à compenser la surexpostion et les zones brulées soit disant perdu son retrouvé et montre bien des détaills à 100 %

Monter un filtre ND (gris neutre) de 3 stop est une excellente initiative, car la vitesse est plus lente et les photons sont plus nombreux à rentrer.

Correction d'exposition :

Dans certaines situations la lumière réfléchie n'est pas de 18 %

Charte de gris

Un cas typique les paysage sous la neige pose souvent des problèmes au capteur.

Neige Correction Exposition

Cliquez pour agrandir.

Bracketing :

Le bracketing permet de sécuriser ces prises de vues, vous pouvez vous en servir si vous avez des doutes quant à l'exposition.
De plus un bracketing pourra vous servir un jour pour monter une photo en HDR (Hight Dynamic Range). C'est le plage dynamique étendue.

HDR de plus 4 IL

Cliquez pour agrandir.
La plage dynamique sera montée de  4 IL en HDR.

HDR Eglise Saint Vincent

Eglise montée en HDR avec 4 IL de plus que le page dynamique du capteur (cliquez pour agrandir)


Rappels simples ou douloureux sur les IL :

Les IL : Indice de Lumination ou Exposure value (EV) est une échelle logarithmique de valeurs entières utilisant la base 2 (0 ou 1). L'écart entre deux valeurs consécutives représente une intensité lumineuse multipliée ou divisée par deux.
+ 1 IL c'est deux fois plus de lumière, + 2 IL c'est 4 fois plus de lumière.
Les premiers ingénieurs de la photographie ont remarqué de la nature dans son ensemble réfléchie à 18% la lumière (objet, animal, etc...).
Les APN font donc pour eux une exposition correcte sur un objet qui réfléchi 18 % la lumière.
L'exposition est alors correcte et le triangle d'exposition (diaphragme, vitesse et sensibilité) est de 0 IL.
D'ailleurs pour mémoire :

Souvent ont disait il y a 40 ans : « plein soleil, pas besoin de cellule » 100 ISO, 1/125s et f/16 et ça marche !

Et c'était vrai.

Définition :

l'Indice de Lumination (IL ou EV) : c'est l'intensité lumineuse qui réfléchie 18% de la lumière que reçoit un objet (vivant ou non).
L’exposition mesuré par l'appareil (par exemple f/16, 1/125s, et ISO 100) est un ensemble de paramètres qui correspond à 0 IL. C'est une exposition standard d'un réflexion à 18% de la lumière que reçoit la scène.

Le terme employé (Indice de Lumination) est mauvais, le terme anglais est meilleur : Exposure Value. Nous aurions du dire Indice d'Exposition (IE). Mais bon c'est comme ça. C'est comme le 7 ème qui aurait du être la photographie et pas le cinéma.

attention  ATTENTION : L'indice de luminance (qui est un % de la luminance maximum d'une source de lumière) n'est pas l'indice de lumination ! Vite on oublie ! Merci.

Nous ne parlerons que d'IL = Indice de Lumination.
Les IL sont une grandeur physique et sans dimension.

Allez pour vous faire plaisir on va faire des mathématiques en base 2 colere :

La base 2 c'est 0 ou 1.
0 = 0000, 1 = 0010, 3 = 0011, 4 = 0100 sur 4 bits etc... (N.B. : actuellement nous avons presque tous des architectures basées sur 64 bits [hors sujet smile]).

La base 2 c'est pour les informaticiens ( 0 = pas courant ; 1 = courant) et les APN c'est du numérique donc base 2, désolé.

L'indice de lumination en optique physique/informatique se défini comme suit :

Calcul Indice de Lumination

Une scène à midi en plein soleil c'est 15 IL à 100 ISO.
On peut alors délirer ou en déduire pour 100 ISO à 12h00 et beau soleil :

  • 1/125 f/16 (tiens on le retrouve lui !),
  • 1/250 f/11,
  • 1/500 f/8,
  • 1/1 000 f5,6,
  • 1/2 000 f4 etc...

Tout est bien exposé à 0 IL pour une plage dynamique de 15 IL.

Indice de lumination de scène classique :

  • 15 IL ensoleillé,
  • 13 IL couvert,
  • 11 IL coucher de soleil,
  • 8 IL la ville la nuit,
  • 6 IL un concert,
  • 4 IL Éclairage domestique,
  • 2 nuit sous les étoiles,
  • 0 IL nuit noire.

Et de là on part vite sur la plage dynamique.

La plage dynamique :

C'est la capacité à inscrire des informations aussi dans les ombres et noirs que les hautes lumières et les blancs (oui oui il y a des blancs claires et des noirs foncés). ennuye
Plus la plage dynamique est grande plus les informations seront variées dans tous les thons   thons, tons.
Et donc la scène aura du contraste.

Les plus belles lumières sont de large plage dynamique !

Une belle lumière c'est bien souvent comme ça :

dynamique scene vs capteur

En haut, le rectangle, vous voyez la plage dynamique d'une scène et souvent lors des plus belles lumières elle dépasse la plage dynamique du capteur !

Une plage dynamique d'une scène très contrastée c'est l'étendue d'un noir profond jusqu'à un blanc pur.
Et notre œil voit ça. Non pas parce qu'il a 24 IL de vision au total (cerveau compris) mais que son cerveau calcul et interprète en permanence une vision d'un prédateur sur 5° de vue à 15 IL et qui bouge constamment sa vision.
Dans le noir notre cerveau, sa mémoire et la pupille feront qu'il voit des détails, pareil pour les blancs.
Et le mouvement en continu des yeux permet ces 24 IL grâce à notre cerveau.

Le capteur, lui (rectangle du bas), n'a pas cette capacité et quand vous prenez une photo à contre jour ou fortement contrastée vous n'avez jamais ce que vous avez vu et vous êtes frustré.e. !

Comment retranscrire un coucher de soleil ?

Dans ces scènes il y a des zones brûlées (sur-exposées) et des noirs bouchés (sous-exposés). Et surtout quand on n'y comprend rien et que ne veut pas faire de technique et laisser son APN tout faire.
Mais aussi on bute sur les capacité de son APN.
Prenons le cas du Nikon D810 de large plage dynamique. Elle est néanmoins de [seulement] 14,8 IL. Bon mais pas assez pour certaines scènes supérieures à 15 IL.

Regardons le schéma de dessous :

Plage dynamique du D810

On voit que la Plage dynamique théorique du Nikon D810 (sur le premier rectangle en haut) que sur la zone 9, par exemple, il y a des nuances de gris différentes à sa gauche que sur sa droite.
Sur le rectangle du bas, la Plage dynamique réelle dans la zone 9 c'est le même gris de gauche jusqu'à sa droite.
On peut donc dire, tout simplement, qu'il peut enregistrer 15 nuances de gris.

Maintenant observons une scène à contre jour, soleil couchant à Beauduc (Camargue) :

Image d'un couché de soleil à Beauduc en JPG avec un appareil de base

Couché de soleil à Beauduc en JPG avec un appareil de base. (cliquez pour agrandir - photo du haut).

Image d'un couché de soleil à Beauduc en RAW

Couché de soleil à Beauduc en RAW avec un capteur 15 IL plus extension de sa plage dynamique. (cliquez pour agrandir)

 

Revenons sur les photos du coucher de soleil à Beauduc :

histogramme coucher soleil beauduc jpg

1./ L'histogramme de la photo du coucher de soleil à Beauduc ci dessus en JPG. Il y a du contraste (zone bien étalée des noirs aux blancs) mais les noirs sont bouchés et les blancs sont brûlés (les petites d'alertes en forme de triangle, en haut gauche et droite sont blancs).

histogramme coucher soleil beauduc

2./ L’histogramme de la photo en RAW du coucher de soleil à Beauduc ci dessus. Ni les noirs ou les blancs sont perdus et pourtant on est à contre jour. De plus il y a énormément d'informations dans les tons intermédiaires( montagnes assez hautes).

 

L’objectif couteau suisse : le 50 mm grande ouverture

Bien souvent deux modèles existent pour le fabuleux 50 mm fixe :

  1. Le modèle de base à ± 150 € le f/1,8,
  2. Le modèle de luxe à ± 350 € le f/1,4 ultra lumineux.

Un objectif 50 mm fixe à f/1,4 c'est 8 fois plus de lumière d'un objectif à f/4 et 16 fois plus qu'un objectif à f/5,6 (soit + 4 IL).
Imaginez : un 50 mm f/1,4. Il vous permet d'avoir une vitesse de 1/1 000s au lieu de 1/60s pour un objectif à f/5,6.
Et la mise au point avec une ouverture à f/1,4 ? C'est instantané, le détecteur de contraste de phase est véloce et ne patine pas même en basse lumière... Vous voyez dans votre viseur 16 fois mieux qu'un objectif à f/5,6 et l’appareil aussi, donc son autofocus devient ultra rapide dans le sombre et est très efficace.
Avec un 50 mm vous passez inaperçu car il est très court donc très petit, les gens pensent que vous êtes en photographe du dimanche. Et vous pouvez vous balader en intérieur sans flash donc à chaque shoot pas d'éclair et incognito.
De plus f/1,4 possède 9 lamelles qui lui donne les plus beaux bokeh, ses 9 lamelles produisent des ronds lumineux à l'arrière plan vite flou.

Bokeh 50mm f/1,4

Mais ce n'est pas tout, le 50 mm vous apprends à photographier. Sa focale fixe vous oblige à bouger pour cadrer, et constamment vous devrez bouger pour cadre et réfléchir . La composition rentrera en vous et petit à petit il vous donnera la technique de la composition.
Autre avantage et pas des moindres c'est l'ouverture à f/1,4 qui vous permet de laisser votre flash dans la sacoche.

Mais continuons : l'angle du 50 mm est de 45° et ce fait ne déforme pas la scène que vous voyez et se rapproche de la vision humaine.
De plus ce n'est ni un grand angle, ni un télé-objectif, il est passe partout et dès une fermeture de 2 à 3 diaphragmes il a un super piqué comme toutes les focales fixes grandes ouvertures.

Pour terminer sur les objectifs et la lumière, un petit rappel :

 Diaphragme et Ouverture

Le diaphragme est un dispositif situé dans l'objectif. Plus le chiffre est grand moins il rentre de lumière et plus la profondeur de champ est grande.
Par exemple le 50 mm f/1,4 a ses lamelles (9) totalement ouverte à f/1,4 pleine ouverture et presque totalement fermé à f/16. Chaque saut ou pas (arrêt ou stop) de 1 IL double ou diminue de moitié la lumière.

construction.... under construction................

 

Le capteur

Souvent CMOS.
Par exemple le D810 possède 36,8 millions de photo-sites (points photosensibles) sur 24 x 35,9 mm. Soit un 24 x 36 de l'époque des argentiques.

 

 

Le diaphragme

Les valeurs sont normalisées et se font par pas de √2 (racine carrée de 2 = 1,4).
Ce facteur de x 1,4 retenez le !
Les valeurs normalisées d'ouverture sont donc par pas de 1,4 donc : f/1 > f/1,4 > f/2 > 2,8 > f/4 > f/5,6 > f/8 > f/11 > f/16 > f/22 > f/32
À chaque pas de x √2 = x 1,4 on met deux fois plus de lumière. Donc f/5,6 reçoit 2 fois plus de lumière que f/4.
       Aparté : Un 50 mm Full Frame d'angle de champs 46° ouvre de f/1,4 (f/1,8)  à f/16 complétement fermé.
       Le 50 mm Full Frame FX 24 x36 fixe (et non zoom) est un objectif à ABSOLUMENT POSSÉDER (aller à la section pour voir) dans son sac car il est très lumineux et pour pas cher, de plus sa focale représente à peu près ce que voit l’œil humain.
       Fin de l’aparté.
Plus le chiffre est bas/petit (ex. f4) plus il rentre de lumière et à f/16 plus le chiffre est grand/haut moins il rentre de lumière. Donc attention, il peut y avoir confusion car plus c'est grand, moins il y a de lumière (hic !).
Il faut le retenir.
Sur les appareil moderne on peut faire des incrémentations de 1/3 ou de 1/2 ou de 1 (√2 = 1,4).
(Certains APN font des incréments par pas de 1/2).
Soit pour des incrémentation par 1/3 : 1/3 = 0,3 (0,333), puis + 1/3 soit 2/3 = 0,7 (0,666) et pour finir encore +1/3 soit 3/3 = 1.
On peut donc dans cet exemple monter (ou descendre) par pas de 1/3 IL ou 1/3 EV (en anglais).
Pour info : 1 IL peut être 1 EV, 1 stop, 1 arrêt, 1 cran...1 diaph.
Puisque + 1 IL c'est deux fois (2x) plus de lumière, donc + 1/3 d'IL c'est 0,666 fois plus de lumière et + 2/3 IL c'est 1.333 fois plus de lumière et pour finir + 3/3 IL c'est 2,000 fois plus de lumière.

Voici un tableau récapitulatif de f/4 à f5.6 par saut d'un pas + 1/3 IL en 4 étapes :

 0 IL + 1/3 IL + 2/3 IL  + 1 IL
 Exposition normale  + 0,7 x plus de lumière + 1,3 x plus de lumière 2 x plus de lumière
 f/4  f/4,5  f/5  f/5,6


Exo : de f/4 à f/5,6 par pas de 1/3 IL sachant que pour passer de f/4 à f/5,6 c'est 2 fois plus de lumière on a alors f4 : 0 IL puis
Le pas de 1 est pour l’ouverture de 1,4. Donc + 1/3 ou + 0.33 reçoit 0,666 fois plus de lumière et  + 2/3 soit + 0.7 reçoit

L'obturateur :

Il est composé de lamelle pour les reflex, dont 2 rideaux.

  1. Le premier rideau s'ouvre et laisse entrer la lumière sur le capteur, puis selon la vitesse
  2. Le second rideau vient se fermer devant le capteur, entre les deux rideaux c'est le temps de pose que l'on à décidé.

Généralement le temps de pose varie entre 30s et 1/8000s.

 

Divers

Lors de la mise en route de votre appareil, c'est le moment de sa plus grosse consommation d'énergie. Tous les circuits doivent se mettre en route.
Si vous comptez vous en servir dans les 5 minutes qui suivent, laissé le se mettre en vielle (cette fonction est réglable dans le menu) car il consommera moins qu'une nouvelle mise en route.
De plus il sera immédiatement fonctionnel en un rien de temps. Mais encore, vous lui éviterait de recevoir de nouveau coup d'arc électrique du au démarrage.
Il durera plus longtemps, vous solliciterez moins le bouton ON/OFF et la batterie vous remerciera d'elle même des économies.

 

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